mercredi 26 août 2015



JUILLET 2011 NOHEDES : 

CREATION de la "BANNIÈRE CATALANE" 

 D’ANNE MARIE ET CORENTIN


    
Voici le texte choisi par Anne - Marie PASDELOUP et Corentin LICATA pour créer leur bannière.

Il s’agit d’un texte en catalan de Colette PLANAS

   









Colette PLANAS, née en 1955 dans le Tarn, est actuellement conseillère pédagogique en langues vivantes dans les Pyrénées Orientales.

Poema Subterrani

Senti dins la vila atudada
L’emoció
El crit de la fulla seca
Dins la terra del rteu pas
El perfum de la flor muda
Que gosa pas
I giti el meu cap
Dins el jardí del molí
Per me recordar de tu, petit poema. . .
M’arrelli al silenci
A la pau dócil d’un full
Capti
La cal·ligrafia blava
Estampi dins els conreus del cervell
La imatge passarel·la
Entre el cant dels mots
Prenc sentit a un altre sentit
El su el de l’altre
El torceixi dins tots els sentits
El percuti contra un altre
Fins a l’esurna que espitlla estranyada
Verd enciam crit foc que s’alça
Mútiple adreça
Fomenten l’esclat del poema.
Puja amb l’olor de la tinta
Una franja d’aigua clara s’obre.
Senti se desplegar el gran silenci
La tinta xerraire
Copsada de consciència
Al clot de les màs tremoloses
Al clot del saber subterrani.

Colette PLANAS

  
voici la traduction en français du texte :

Poème souterrain

J’entends dans la ville éteinte 
L’émotion Le cri de la feuille sèche 
Dans la terre de mes pas 
Le parfum de la fleur muette 
Qui n’ose pas 
Et je jette 
Ma tête dans le jardin du moulin 
Je m’accroche au silence 
A la paix docile de la page 
Je capte 
La calligraphie bleue
J’imprime dans les sillons du cerveau 
L’image passerelle 
Entre les chants des mots 
Je prends du sens à un autre sens 
Le sien celui de l’autre 
Je le tords dans tous les sens 
Je le percute contre un autre 
Jusqu’à l’étincelle qui jaillit étonnée 
Vert salade cri feu qui s’élève 
Multiple adresse 
Fomentant l’éclat du poème
Il monte avec l’odeur de l’encre 
Une frange d’eau claire s’ouvre.
Je sens se déplier le grand silence 
L’encre bavarde Pleine de conscience 
Au creux de mes mains tremblantes 
Au creux du savoir souterrain.

Traduction en français par Colette PLANAS


  






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire